Récits de rêves en Asie orientale
Récits de rêves en Asie orientale. Numéro coordonné par Vincent Durand-Dastès et Rainier Lanselle. Extrême-Orient, Extrême-Occident, n° 42 (2018), 266 p. ISBN : 978-2-84292-988-6
Présentation
Quel rôle joue l’image onirique, le récit de rêve, au sein d’un poème, d’une pièce de théâtre, d’un roman ? Quelle langue parlent les rêves ? En Asie orientale, les rêves font beaucoup de choses à l’écriture.
Le rêve fut raconté pour sa seule beauté, pour son fantastique, pour son mélancolique, voire pour son comique extravagant. Il le fut aussi parce qu’il fut, de plus en plus, soupçonné de porter les désirs du rêveur (ou de la rêveuse), plutôt qu’un message ou une signification venue des dieux, des morts, de tout un monde lointain. A mesure qu’il devient plus familier, il semble devenir aussi, paradoxalement, plus étrange. Il pourrait bien n’exister que pour lui-même.
Pour évoquer ces traits, les auteurs des cultures d’Asie orientale ont multiplié les moyens de décrire le rêve, d’évoquer ses impressions, de traduire ses émotions les plus intimes, bref de mettre le rêve par écrit.
Plus d’informations sur le site des Presses universitaires de Vincennes
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Monique Abud (20 janvier 2019). Récits de rêves en Asie orientale. ChinElectrodoc. Consulté le 20 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/mr2b
