CNKI (China National Knowledge Infrastructure 中国知网)


La numérisation des documents a démarré en Chine à la fin des années 1980. Elle a été initiée par les bibliothèques et a d’abord les périodiques.  C’est la bibliothèque nationale de Chine (Zhongguo guojia tushuguan 中国国家图书馆) qui a initié le mouvement, secondé au niveau technologique par Wangfang Data (Wanfang shuju gongsi万方数据公司). Actuellement en Chine comme aux États-Unis, les éditeurs de revues proposent tous des versions numériques, généralement sous format html ou pdf .

Nous allons consacrer dans ce blog une série de billets présentant des ressources électroniques chinoises ou concernant la Chine, en en commençant par les trois grandes bases de données sous licence. Les articles peuvent être aussi achetés à l’unité.

  • CNKI (China National Knowledge Infrastructure 中国知网)
  • Wanfang data(万方数据
  • Renda fuyin baokan ziliao (人大复印报刊资料).

Le CNKI  commence par un projet de numérisation de périodiques en CDRom « 中国学术期刊(光盘版)» lancé en 1995 dans le cadre de l’université Qinghua, sous le contrôle du gouvernement chinois.

  • 1999 : encouragé et soutenu par l’État, l’université Qinghua et la Société Qinghua Tongfang (清华同方) créé officiellement le plus grand projet CNKI, et transfère le projet précédent en bases des données « China Academic Journal Fulltext Database 中国学术期刊全文数据库 »
    • Qinghua Tongfang est une société anonyme créé en juin 1997 dans le campus de l’université Qinghua. Leur stratégie est  de“technologie plus capital”(Jishu + ziban技术+资本). Après deux ans du développement de la technologie et  de l’accumulation du capital, elle fait un investissement de 53 millions de yuan (Ren min bi) pour le projet de la numérisation des périodiques, est devenu finalement le propriétaire du CNKI.
  • 2001 : le site du CNKI est mis en ligne. Son contenu s’est beaucoup élargi. Il propose  non seulement des périodiques, mais aussi des thèses, des annuaires, des livres des références, des principaux journaux, des articles et des informations concernant des réunions importantes en Chine, etc.
  • 2008 : A partir de ces travaux, une plate-forme d’édition électronique est finalement achevée et le CNKI est devenu à l’heure actuelle une des principales bases de données chinoises.

CNKI est une plateforme proposant plusieurs collections, de contenus bien distincts :

  • Périodiques: 中国学术期刊网络出版总库
  • Journaux: 中国重要报纸全文数据库
  • Annuaires: 中国年鉴网络出版总库
  • Ouvrages de référence: 中国工具书出版总库
  • Thèses: 中国博士学位论文全文数据库
  • Mémoires de maîtrise: 中国优秀硕士学位论文全文数据库

Une recherche fédérée est possible sur toutes les bases, mais elle n’est pas facile d’emblée.

La collection la plus connue en Occident est  celle des périodiques qui recense et donne accès au texte intégral d’articles parus de plus de 9000 revues chinoises pluridisciplinaires, académiques ou grand public dont plus de 3000 en sciences humaines et sociales, au total plus de 30 millions des articles.

  • La numérisation de ces revues sont divisés en deux programmes : le premier est pour la plupart depuis 1994 à nos jour ; le deuxième nommé « Siji qikan 世纪期刊 » est pour des années antérieures de 1979 à 1993, parfois même lors de la conversion rétrospective de toute la collection.
  • Le Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC) de l’École de hautes études en sciences sociales s’est abonnée à une partie de la base de données des périodiques en sciences humains et sociales, Chinese Academic Journals database (CAJ-Web, Collection中国学术期刊出版网络). La collection débute en 1994.
    • F (Littérature / Histoire / Philosophie)
    • G (Politiques / Militaires / loi)
    • H (Education / Sociale sciences)
    • J (Economie & Management).

Le CNKI propose aussi bien des périodiques académiques que des revues grand public.

La plateforme s’est modernisée au fil des années et offre actuellement au lecteur trois versions possibles. Cela ne lui rend pas la tâche facile.  Il n’est pas rare de devoir relancer le système parce que l’ordinateur s’est bloqué.

Attention la plupart des bases de données chinoises fonctionne mieux avec Internet Explorer. C’est le cas du CNKI !


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