Le gréco-bouddhisme et l’art du poing en Chine

Christopoulos, Lucas. Le gréco-bouddhisme et l’art du poing en Chine = Greco Buddhism and the art of the fist in China . Sino-Platonic Papers, 148, April 2005. 55 p. URL : http://www.sino-platonic.org/complete/spp148_greco_bouddhisme_chine.pdf (consulté le 4 juillet 2015)

L’art du combat a été depuis l’aube du monde une manière que les espèces ont eu de rivaliser entres elles. Le perpétuel conflit des choses vivantes pour la nourriture et la reproduction a donc laissé au monde animal une manière particulière de développer des attributs physiques ou des techniques qui leur permettaient d’avoir le dessus sur les espèces concurrentes ou sur leurs proies.
Pour l’homme de la préhistoire, les diverses tribus organisées en clans utilisaient d’abord des pierres et des gourdins pour chasser et se faire la guerre, puis ils créèrent peu à peu des nouveaux moyens d’attaque et de défense comme les armes blanches et les boucliers. Dans les cercles sociaux cultivés des civilisations, on ajouta à l’art de la guerre des sciences et des théories qui permettaient de vaincre avec l’intelligence et la mécanique, et c’est ainsi que fleurirent de nombreuses techniques de combat individuelles. L’art de la guerre comprenait non seulement le corps dans toute sa mécanique, mais aussi l’âme dans toute sa profondeur et sa complexité par ce qu’il impliquait l’humain confronté à l’adversité.

Les arts de combat à mains nues que je présente ici sont ceux qui étaient pratiqués en Grèce et en Chine antique. J’expliquerai pourquoi et comment la Grèce fut indirectement à l’origine de ces traditions gymniques qui devinrent à la mode en Asie centrale, principalement du fait de leur institutionnalisation à un niveau étatique.

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Du même auteur

• Christopoulos, Lucas. Hellenes and Romans in Ancient China (240 BC – 1398 AD). Sino-Platonic Papers, 230, August 2012. 91 p. URL : http://www.sino-platonic.org/complete/spp230_hellenes_romans_in_china.pdf (consulté le 4 juillet 2015)

Following the death of Alexander the Great, a large number of his soldiers were forced to remain in the Asian fortified cities of Bactria and northwest India in order to control the occupied territories. These new colonies of the East appealed to migrants, many of them artists or mercenaries from Greece, during the reign of Alexander’s successor, Seleucos. Many of the children that issued from the mixed marriages of Greeks and locals belonged to a Hellenized aristocracy that came to rule Bactria and northwest India for, in some places, the next three hundred years. Soon after Seleucos had made an alliance with Chandragupta Maurya, the king of India, the Kshatriya, the warrior caste of India, had come to consider the Greeks as entirely members of their own clan. After the reign of Chandragupta’s grandson Ashoka, the first Buddhist king of India, this alliance was reflected in  Gandhara with the development of a Greco-Buddhist culture. […]

In this article I have assembled elements from historical texts, archaeological discoveries and research from other scholars in order to establish the links between these civilizations. Few archaeological discoveries have been made in China, and the lack of information on that side makes this research difficult. The ancient Roman and Greek historical sources are also insignificant concerning this particular cultural exchange in East Asia. Modern Western scholars do not have many tools to investigate the subject seriously, and they are very cautious when it comes to Chinese national history.

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Plus d’informations sur le site de Lucas Christopoulos, Tongbiquan wushu

Sino-Organic Papers (tous les titres de la série sont en téléchargement gratuit)

Monique Abud

Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, France

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